Poèmes
Contemplation poétique
1 min
La tempête
Yannick Pagnoux
Au matin
De la tempête
Que se brisent les armures,
Nos corps formeront une ballade
Avec la mer sauvage comme maîtresse.
Qu’elle se déchaîne
Et avec elle nos désirs.
Nous jouirons de Dame Fortune
Juste pour ressentir l’appel du large,
Car sur les vagues effrénées
Juste éclairées par le tonnerre,
Nous chevaucherons les éclairs.
La pluie danse à son tour
Telle des épines cousant la peau
Et frappe les écoutilles
Pour son unique cantate.
La coque joue alors son menuet
Dans le vacarme de l'orage
Nous entonnons le cri de notre liberté.
Face au courant, seuls
Nous fendrons la tempête
Toujours maintenant le cap
Nous valserons sur cet océan
De mort ou de gloire maudite.
Sirènes et fantômes vivent au cœur
De la tourmente qui délivre
Sa furie chantant notre litanie
Ils tentent mes frères
De leur mélodie doucereuse
Tranchant la force des bourrasques.
Et nous voyons leur corps
S’envelopper de leur musique
Plongeant dans l’œil
De ce cyclone infernal
Dévoreur d’âmes errantes,
Notre Léviathan.
Que bruissent les planches
Que se déplacent mats et gréements
Vers les hauts vertigineux,
Se fait ourdir le martèlement
Des flots se projetant sur la proue.
Le vent côtoie les voiles,
Notre drapeau flotte,
Culminant au-dessus de l’horizon
À cheval sur l’ouragan
Nous rejoindrons le port
Emplis de nouvelles richesses
Celles de notre liberté.
De la tempête
Que se brisent les armures,
Nos corps formeront une ballade
Avec la mer sauvage comme maîtresse.
Qu’elle se déchaîne
Et avec elle nos désirs.
Nous jouirons de Dame Fortune
Juste pour ressentir l’appel du large,
Car sur les vagues effrénées
Juste éclairées par le tonnerre,
Nous chevaucherons les éclairs.
La pluie danse à son tour
Telle des épines cousant la peau
Et frappe les écoutilles
Pour son unique cantate.
La coque joue alors son menuet
Dans le vacarme de l'orage
Nous entonnons le cri de notre liberté.
Face au courant, seuls
Nous fendrons la tempête
Toujours maintenant le cap
Nous valserons sur cet océan
De mort ou de gloire maudite.
Sirènes et fantômes vivent au cœur
De la tourmente qui délivre
Sa furie chantant notre litanie
Ils tentent mes frères
De leur mélodie doucereuse
Tranchant la force des bourrasques.
Et nous voyons leur corps
S’envelopper de leur musique
Plongeant dans l’œil
De ce cyclone infernal
Dévoreur d’âmes errantes,
Notre Léviathan.
Que bruissent les planches
Que se déplacent mats et gréements
Vers les hauts vertigineux,
Se fait ourdir le martèlement
Des flots se projetant sur la proue.
Le vent côtoie les voiles,
Notre drapeau flotte,
Culminant au-dessus de l’horizon
À cheval sur l’ouragan
Nous rejoindrons le port
Emplis de nouvelles richesses
Celles de notre liberté.
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